Lutte contre les espèces invasives

Généralement introduites par l’homme, elles concurrencent les espèces locales qui peuvent alors disparaître (c’est la deuxième cause de perte de biodiversité dans le monde).

Sur notre territoire, on distingue différentes catégories d’espèces invasives :

Les plantes aquatiques invasives :

- La jussie : grâce à sa croissance exponentielle, elle forme des herbiers à fleurs jaunes et asphyxie les fossés.
- Le myriophylle du Brésil et la crassule de Helms : ces deux plantes vont créer de véritables « tapis » végétaux et supplanter les espèces locales.

Les plantes terrestres invasives :

- L’herbe de la pampa : très présente dans les jardins, elle s’implante sur les terrains en friche et concurrence les espèces locales.
- Le baccharis : il a colonisé une grande partie du Marais. Sa toxicité est avérée pour le bétail et la faune.

Les espèces animales invasives :

- Le ragondin : il accélère l’envasement des fossés, détruit les berges et peut engendrer un risque sanitaire pour l’homme et le bétail (leptospirose…).
- Le frelon asiatique : il est une sérieuse menace pour les abeilles et les ruches. On le reconnait à son thorax brun-noir et son abdomen brun rayé de bandes orangées.
- L’écrevisse de Louisiane : originaire des États-Unis, elle s’attaque aux larves de têtards, poissons, mollusques et dévore la végétation aquatique. Les cigognes en ont fait l’essentiel de leur menu et en limitent la propagation.

Pour enrayer ce phénomène exponentiel, ayons les bons gestes :

- Ne plantez pas de plantes invasives et privilégiez les variétés locales.
- Détruisez toute espèce invasive présente sur votre terrain.
- Ne videz pas vos aquariums dans les cours d’eau.
- Renseignez-vous sur les espèces (animales ou végétales) avant de les acheter.

Notre territoire (particulièrement le Marais) est une pépite pour sa biodiversité, sa préservation est de notre responsabilité !